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Exploitation de fer au Mali :  le CESEC visite les installations de FERMALI et de IMAFER

En prélude à sa 7e session ordinaire prévue au mois de février 2025, dont le thème est consacré au secteur minier, le Conseil économique, social, environnemental et culturel, à travers sa commission Science technique et environnement, a effectué une visite de terrain le mardi 24 décembre, sur les sites de deux unités industrielles (IMA FER et FER Mali), spécialisées en production de fer à béton, dans la commune rurale de TIENFALA. La délégation était conduite par M. Issa BENGALY, Président de ladite Commission. 

Toucher du doigt et recenser les difficultés majeures qui minent le secteur de l’exploitation du Fer au   Mali en esquissant des pistes de solutions en termes de proportions et orientations aux décideurs, est en substance l’objectif   de la visite de la Commission Science Technique et Environnement du CESEC    au niveau de FER  Mali et l’Industrie Malienne du FER. C’est l’usine FER –Mali qui a constitué la toute première étape de la visite de la délégation du CESEC .  Ils ont été accueillis à 10 heures par le Président Directeur Général de ladite usine qui n’est autre que notre compatriote, M. Sidiki DOUCOURE. Créée en 2013 et rendue opérationnelle en 2019, par un malien en partenariat avec une entreprise indienne, FER Mali emploie selon sa direction, 214 maliens et 45 indiens. « En temps normal, nous avons une capacité de production de 4 mille tonnes par mois. Avec la crise énergétique, nous sommes à   mille tonnes  », a expliqué le PDG de FER-MALI.  L’orateur a partagé à ses visiteurs du jour, quelques préoccupations majeures dont les délestages et surtout la difficulté d’acquisition de site d’exploitation des minerais de fer consécutive à la spéculation entretenue par certains individus.

Autre lieu, mêmes réalités.  La 2e étape   de la visite a concerné l’industrie Malienne du FER (IMA FER), créée en 2012. Selon   le Directeur général de IMAFER  , M.Bassan REDA , l’Usine emploie 400  personnes dont 350 permanents. Et ce, avec une capacité de production de 7 à 8 mille tonnes par mois en période de desserte normale en électricité.  « Aujourd’hui nous sommes à moins de 15% de notre capacité de production. Nous produisons la qualité de FE500 qui est la norme requise. Nous intervenons dans le cadre de notre programme de développement communautaire, au renforcement des plateaux techniques des Centres de Santé Communautaires de la localité   ainsi que sur le plan éducatif dans la construction des Écoles », a rappelé le patron de IMAFER  .

Les deux unités industrielles sont confrontées à des difficultés identiques dont la pénurie d’électricité, la difficulté d’accès au permis d’exploitation de minerais pour la production de la matière première. Il faut noter que les usines utilisent les ferrailles comme matières premières d’où l’impérieuse nécessité de trouver une autre alternative. Pour amenuiser l’impact des délestages, les deux industriels proposent un programme de coupure.

 « Notre rôle en tant qu’Assemblée consultative, est de conseiller et orienter les plus hautes autorités. Cela nécessite des visites de terrain.  Le sous-sol malien regorge un important gisement de fer. Nous sommes venus visiter les entreprises qui sont dans ce secteur en vue de recenser leurs préoccupations », a laissé entendre le Président de la Commission Science Technique et Environnement du CESEC.      

Baba Bourahima CISSE   CESEC

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