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SOCIÉTÉ MALIENNE DE GESTION DE L’EAU POTABLE (SOMAGEP) :  Cabale contre un homme de principe

Dans son engagement à restaurer l’intégrité financière de la Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable (SOMAGEP) en vue d’améliorer la distribution du précieux produit à travers une gestion transparente et efficace, Dramane Coulibaly semble aujourd’hui faire face à des cabales orchestrées pour des intérêts inavoués. Mais sans connaître réellement l’homme.  

Dramane Coulibaly, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est distingué par sa volonté de transparence, d’efficacité et de lutte contre la corruption. Avant de prendre la direction de la SOMAGEP, il avait déjà démontré ses compétences en gestion publique à la tête de Énergie du Mali (EDM-SA). Son passage à EDM-SA avait été marqué par une réforme essentielle du système de recouvrement, qui avait permis de renflouer les caisses de l’entreprise en réduisant les pertes financières liées aux impayés. L’un des faits marquants de son mandat fut l’enlèvement des compteurs d’institutions publiques, dont l’Assemblée nationale, l’ORTM, des ministères et la SOTELMA, forçant ainsi les acteurs concernés à s’acquitter de leurs factures d’électricité. Cette approche pragmatique et sans compromis a ensuite été transposée à la SOMAGEP où des pratiques douteuses compromettent la gestion des ressources et l’accès des populations à l’eau potable.

L’affaire des “opérations citerne” : une hémorragie financière stoppée

À son arrivée à la SOMAGEP, Dramane Coulibaly a rapidement mis fin à un système de détournement orchestré à travers l’“opération citerne”, qui consistait à créer artificiellement une pénurie d’eau dans certains quartiers pour ensuite vendre de l’eau à des prix exorbitants via des camions-citernes privés. Ce stratagème permettait à des cadres véreux de revendre l’eau à 8 500 FCFA/m³ alors que son prix normal était de 113 FCFA/m³, générant ainsi des pertes estimées à plus de 8 milliards de FCFA pour la société. Derrière cette opération se cachaient des sociétés fictives appartenant à des proches de cadres influents de la SOMAGEP. En stoppant cette pratique et en relevant de leurs fonctions les responsables impliqués, Dramane Coulibaly a permis non seulement de réduire les coûts d’exploitation, mais surtout de réinjecter ces fonds dans les infrastructures de distribution d’eau potable, répondant ainsi aux attentes des populations.

Des investissements stratégiques pour améliorer l’accès à l’eau potable

L’un des grands tournants sous la direction de Dramane Coulibaly fut l’utilisation efficiente des subventions de l’État, qui étaient jusque-là détournées ou mal orientées. Grâce à une gestion plus rationnelle, plusieurs projets structurants ont vu le jour, mettant fin à la crise de l’eau dans plusieurs localités.

À Bamako, par exemple, le soulagement pour des milliers de familles est perceptible. Dans les Communes 4 et 5 du district, ce fut la fin des pénuries d’eau à Sébénikoro, Kalabambougou, Sibiribougou et Kabalabougou grâce au déplacement stratégique de la station compacte de Baco-Djicoroni vers Kalabambougou. Ailleurs, à Faladié et les Logements sociaux de N’TabaKoro, l’installation de boosters à la station de reprise pour garantir une meilleure pression d’eau a été bénéfique. Quant à Sotuba et Djelibougou, le renforcement de la capacité de production est une réalité grâce au transfert de la station compacte de Kalabancoro à Sotuba. Pour ce qui est de Kalan-Koro et Diébani, l’installation d’une puissante pompe à la station de Kabala garantit désormais un approvisionnement plus stable. Ces bons comptes sont de mise dans les régions aussi à travers des solutions adaptées aux zones en stress hydrique. Ainsi, le déploiement de nouvelles stations compactes à Koulikoro, Yanfolila, Bafoulabé et Ségou a mis fin aux pénuries d’eau chronique. L’installation de forages à grand débit à Banankoro, Ségala, Batama, Bamanba, Diboli, Douentza, Siby, Néréna, Sofara, Hombori, Kadiola, Zégoua, Koury, Gourma-Rharous, Koro, Bankass, Korientzé, Fana a apporté du soulagement… Des milliers d’habitants bénéficient désormais d’un accès stable à l’eau potable, réduisant ainsi la propagation des maladies hydriques.

Une cabale contre un homme de principes ?

L’efficacité de cette gestion n’a pas été du goût de tous. Ceux qui ont vu leurs privilèges illicites supprimés ont tenté de mener une campagne de dénigrement en l’accusant d’outrepasser ses fonctions. Certains anciens cadres, écartés pour malversations, ont tenté de créer un faux syndicat pour semer le trouble, mais leur entreprise s’est soldée par un échec cuisant, avec l’emprisonnement du secrétaire général et la démission massive de ses membres. Les critiques formulées contre Dramane Coulibaly reposent sur l’argument selon lequel il s’arroge les prérogatives de la SOMAPEP (Société Malienne de Patrimoine de l’Eau Potable). Or, un protocole signé en 2019 par le ministère de l’Économie et des Finances ainsi que le ministère de l’Énergie et de l’Eau autorise clairement la SOMAGEP à réaliser des investissements, ce qui contredit grandement les accusations portées contre M. Coulibaly.

Conclusion : une gestion au service du Mali Koura

L’expérience de Dramane Coulibaly illustre une réalité bien connue : dans un pays où la transparence dérange, ceux qui s’opposent aux détournements deviennent des cibles à abattre. Pourtant, ses résultats sont là : une gestion financière assainie, des projets concrets qui bénéficient aux populations et une lutte sans concession contre la corruption. Aujourd’hui, les Maliens jugeront sur les faits. La question est simple : doit-on continuer à protéger les intérêts d’une minorité ou faut-il plutôt privilégier le bien-être du plus grand nombre ?

A suivre.

Zié Coulibaly

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